Voici la présentation à travers 3 articles de prese d'émilie letissier, elle participe aux différents larchés fermiers organisés en ardennes françaises.
Rethel
http://www.lasemainedesardennes.fr/Ils-creent-leur-champignonniere-agrave-Logny-les-Chaumont.media?a=223
L'agriculture n'est pas au mieux de sa forme, mais de jeunes agriculteurs continuent de s'installer. Exemple avec cette ferme à champignons dans le Rethélois.
Voila six mois qu'Émilie Létissier, 27 ans, et Benoît Bonnevie, 33 ans, se sont lancés dans l'aventure. Depuis le printemps dernier, ils travaillent sur leur champignonnière à Logny-lès-Chaumont, la seule dans les Ardennes. «On a fait les pièces au printemps et on a commencé à cultiver au mois de juin», explique Émilie Létissier.
Une aventure, quelque part, quand on sait les difficultés du milieu agricole en ce moment. Surtout que pour l'instant, les deux entrepreneurs ont investi sur leurs fonds propres. «J'ai effectué un stage et maintenant on attend la visite d'un auditeur pour obtenir des aides», détaille Émilie.
«Mais ça ne demande pas beaucoup d'investissements pour le début», précise la jeune femme. «On a isolé trois pièces pour qu'elles ressemblent à une cave.» C'est d'ailleurs une des raisons qui explique le choix d'une champignonnière par les deux agriculteurs, impatients de se lancer «à (leur) compte».
Car tant Émilie que Benoît viennent du milieu agricole. «Mes parents tiennent une ferme à escargots à Biermes. Mais ils ne sont pas à l'âge de la retraite. Au final, je reprendrais leur ferme, mais en attendant, je voulais un truc à moi», explique Émilie. «Mais reprendre une exploitation, ça coûte cher, indique Benoît, et encore on vient du milieu. Ceux qui n'ont pas de famille dans le monde agricole, je ne sais pas comment ils font.»
La deuxième raison, c'est que les champignons sont une culture peu répandue dans les Ardennes. «Il y en a pas dans le coin. On doit être les seuls dans les Ardennes,» croit savoir Émilie. «Sur les marchés, on est les seuls producteurs. Les maraîchers en ont, mais ce ne sont pas les leurs, ajoute Benoît.
Pour l'instant, les deux producteurs se concentrent sur la culture des champignons de Paris : des blancs ou des roses. «Mais on commence juste», précise Benoît. En effet, cela ne fait que depuis un mois, que les deux producteurs vendent leurs produits sur les marchés : le premier vendredi du mois à Jandun et à Boult-sur-Suippes, le dernier à Renwez et tous les samedis à Asfeld, ainsi qu'au magasin collectif de Châtelet-sur-Retourne.
Par Anne Lesourd le 29/10/2009 10:00:00
Parfum de sous-bois
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/parfum-de-sous-bois
Publié le samedi 13 août 2011 à 11H00 - Vu 107 fois
Emilie Letissier alimente les marchés paysans avec ses champignons.
Ses parents produisent des escargots, elle des champignons. Sur ce créneau, Emilie Letissier, 29 ans, est la seule du département. « Je voulais un produit qui ne soit pas facile à trouver, j'ai fait une petite étude de marché avant de me décider », confie-t-elle.
Elle a désormais sa production sur un espace de 24 mètres carrés, répartis en trois pièces égales où règnent une forte humidité et une température constante de 15°. Sur trois niveaux cohabitent les champignons de Paris.
« Il y a le blanc, plus traditionnel, et le rosé qui, pour moi, a plus de goût, est plus croquant, plus ferme », dit-elle. A terme, le pleurote devrait également trouver sa place dans cette cohabitation. L'appellation bio, elle, n'est pas encore tout à fait d'actualité, la faute à des balles de fumier pasteurisé encore difficiles à produire.
Destination : les marchés paysans de Jandun, La Cassine, Renwez ou encore ceux de Charleville et Reims. « Tourtes, tartes, chaussons… », précise-t-elle. Principale difficulté de l'activité : « Le champignon, on le cueille mais deux jours après, il n'est déjà plus commercialisable ».
Ce caractère éphémère permet à certains d'idéaliser encore un peu plus ce fin fumet de sous-bois mouillé, cette diva de la poêlée à l'entonnoir délicat, toujours prêt à se faire déguster avec coriandre, concentré de tomate, ou encore une simple purée de pommes de terre, l'ensemble avec, si possible, un verre de vin blanc.
Plus tard, Emilie Letissier reprendra l'exploitation d'escargots de ses parents. Dans ce domaine également, elle est tout sauf un néophyte : « J'ai voyagé pendant un an et demi en Australie, je m'étais occupé d'escargots là-bas donc je ne devrais pas être trop surprise .»
M.L.
Emilie Letissier, 08220 Logny-lès-Chaumont. Contact : 06.28.90.99.28.
JANDUN Ça a marché pour l'omelette géante
Publié le mardi 07 juin 2011 à 11H00 - Vu 40 fois
Une poêle énorme pour préparer l'omelette qui a régalé les convives.
Chaque mois, l'association « Goûts et Couleurs des Crêtes » change le thème de son animation du marché paysan.
En ce début juin, elle proposait une assiette d'une omelette géante aux champignons de Paris accompagné de pain cuit au feu de bois, suivie d'un gâteau mollet maison accompagné de fruits frais pour la somme de 7 € seulement.
L'initiative a été bien accueillie et le spectacle ne manquait pas autour de la poêle géante d'Emilie Letissier, productrice de champignons à Logny-lès-Chaumont, qui vend régulièrement ses produits à Jandun depuis deux ans.
Champignons de Paris blancs ou rosés, mais aussi pommes de terre et des centaines d'œufs bien sûr furent cuisinés dans la vaste poêle par toute une équipe désireuse de satisfaire les plus exigeants.
Le mois prochain, on servira de l'agneau à la broche et, au mois d'août, les amateurs de collections seront sans doute impatients de constater que l'ancien maire du village, Pol Lhermine, a réuni des souvenirs de la poterie de Jandun.
Les ménagères profitent aussi de ce marché paysan pour acheter directement aux producteurs les produits frais qu'elles désirent.